Uranus, très éloignée de nous, est certainement l’une des planètes les plus mystérieuses du système solaire. Pourtant, deux de ses lunes, Ariel et Miranda, pourraient abriter d’immenses océans souterrains…
Et pourtant, ce n’est pas la première fois qu’une telle hypothèse est formulée. Les scientifiques pensent ainsi qu’Encelade, une des lunes de Saturne, pourrait abriter un immense océan d’eau liquide sous son épaisse couche de glace. Il en va de même pour l’Europe, une des lunes de la géante gazeuse Jupiter. Concernant Uranus, les scientifiques ont analysé des données vieilles de plus de 40 ans…
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Ces données ont été recueillies par la sonde Voyager 2 de la NASA lors de son passage devant la planète, il y a bien longtemps. De récentes découvertes ont montré qu’une ou deux des 27 lunes connues de la géante de glace ajoutent des particules de plasma dans le système d’Uranus. Le mécanisme par lequel Miranda et/ou Ariel peuvent agir de la sorte est toutefois inconnu.
Uranus : une nouvelle mission en 2030 ?
Mais l’hypothèse la plus intéressante suggère que ces deux lunes glacées pourraient posséder un océan liquide sous leur surface gelée qui envoie des panaches de matière dans l’espace. L’auteur principal de l’étude, Ian Cohen, déclare ainsi : «Il n’est pas rare que les mesures de particules énergétiques ouvrent la voie à la découverte d’un monde océanique“. Le chercheur fait ainsi référence à Encelade et Europerespectivement en orbite autour de Saturne et Jupiter.
Le scientifique ajoute : « Quelques années, nous affirmons que les mesures des particules énergétiques et des champs électromagnétiques sont importantes non seulement pour comprendre l’environnement spatial, mais aussi pour contributeur à la recherche scientifique planétaire dans son ensemble […] Il s’avère que cela peut même être le cas pour des données plus anciennes que moi. Cela montre à quel point il peut être utile de se rendre dans un système et de l’explorer directement“.
Une mission potentielle vers Uranus a été proposée à la NASA. Celle-ci, d’un cout de 4,2 milliards de dollars, pourrait être produit au début des années 2030. En attendant, les chercheurs se replongent dans les anciennes données recueillies lors du survol de Voyager 2 afin de faire de nouvelles découvertes.
Source : space.com