Dans le cadre d’un accident mortel ayant impliqué une voiture Tesla, Elon Musk devait se justifier concernant l’une de ses déclarations. Mais les avocats du milliardaire invoquent une fausse vidéo, ayant utilisé la technologie du « deepfake ».
Les annonces faites par Elon Musk peut parfois se retourner contre lui. Un simple tweet de sa part a d’ailleurs failli compromettre l’avenir de Tesla en Chine. Mais le milliardaire aurait également menti à propos de l’Autopilot de Tesla, qui ne serait pas encore au point. En effet, l’entrepreneur aurait déclaré qu’une voiture Tesla « se conduit toute seule« sans »aucune intervention humaine“.
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En mars 2018, un accident mortel impliquant une Tesla Model X équipée du système Autopilot s’est produit en Californie. Le conducteur avait activé le système de conduite semi-autonome, mais n’a pas gardé les mains sur le volantce qui a entraîné une collision avec une barrière de sécurité sur l’autoroute. Le conducteur a été tué dans l’accident.
Tesla : cette explication ne convainc pas la justice
Les proches de la victime ont ainsi décidé d’attaquer Elon Musk, qui, lors d’une vidéo, aurait affirmé le côté 100% autonome de son système d’Autopilot. Il s’agit notamment d’une interview réalisée en 2016 dans laquelle Musk assure : «Une Model S et une Model X, à ce stade, peuvent conduire de manière autonome avec une plus grande sécurité qu’une personne“.
Mais la défense d’Elon Musk affirme que celui-ci ne se souvient pas avoir fait de telles déclarations. Les avocats du milliardaire déclarent : «Comme beaucoup de personnalités publiques, il fait l’objet de nombreuses vidéos et enregistré audio ‘deepfake’ qui prétendent le montrer en train de dire et de faire des choses qu’il n’a jamais dites ou faites en réalité“.
Mais la juge Evette D. Pennypacker n’est pas de cet avis. Celle-ci déclare : « Leur position est que, parce que M. Musk est célèbre et pourrait être davantage la cible de contrefaçons profondes, ses déclarations publiques sont immunisées […] En d’autres termes, ils peuvent simplement dire ce qu’ils veulent dans le domaine public, puis se cacher derrière la possibilité que leurs déclarations soient enregistrées des deep fakes pour éviter d’assumer la propriété de ce qu’ils ont réellement dit et fait.”
Source : theverge