Le service d’internet par satellite Starlink de SpaceX compte de plus en plus de clients. La semaine dernière, la compagnie aérienne JSX déclarait qu’elle offrirait le service sur certains de ses avions. Une deuxième compagnie, la Hawaiian Airlines, compte ainsi lui emboiter le pas…
Si Starlink connait quelques déboires en France, le service connait un grand succès à l’étranger. Elon Musk a même mis en place son système d’internet par satellite en Ukraine. Mais cette technologie intéresse également les compagnies aériennes, voyant là un moyen idéal pour fournir une connexion rapide et stable à ses passagers. C’est le cas de la Hawaiian Airlines, qui vient désormais d’annoncer vouloir se doter d’une telle technologie à bord de ses appareils effectuant des vols transpacifiques.
Hawaiian Airlines – Crédit : Hawaiian Airlines
Peter Ingram, président et PDG de la compagnie, déclare ainsi : «Nous avons attendu que la technologie rattrape nos normes élevées en matière d’expérience client, mais l’attente en vaut la peine […] Nos clients peuvent s’attendre à un Wi-Fi rapide, transparent et gratuit qui viendra compléter notre hospitalité hawaïenne réputée à bord.”
SpaceX : « Starlink doit être certifié pour chaque type d’avion »
Hawaiian Airlines est la première grande compagnie aérienne à s’associer à Starlink. toutefois, elle n’est pas la seule à vouloir offrir ce service à ses clients. En effet, Delta Airlines a récemment déclaré au Wall Street Journal qu’elle était en train de tester la technologie de SpaceX pour ses clients professionnels.
SpaceX prévoit depuis longtemps l’intégration de sa technologie dans le domaine de l’aéronautique. Cependant, celle-ci est soumise à l’approbation de la Federal Aviation Administration, qui supervise l’industrie aérienne. Elon Musk a ainsi déclaré sur Twitter : « Starlink doit être certifié pour chaque type d’avion. Je me concentre sur le 737 et l’A320, car ce sont ceux qui desservent le plus grand nombre de personnes, avec des tests de développement sur le Gulfstream ». Le milliardaire vient d’ailleurs de racheter la plateforme.
Selon Musk, les utilisateurs au sol peuvent s’attendre à des vitesses de téléchargement comprennent entre 100 Mb/s et 200 Mb/s, et à une latence d’environ 20 ms dans la plupart des endroits. On ne sait toutefois pas à quelle vitesse s’attendre à neuf kilomètres d’altitude…
Source : space.com