Dmitry Rogozin, l’ancien directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos, est un habitué des déclarations fracassantes. Et selon lui, à l’époque, les États-Unis n’étaient tout simplement pas en mesure de marcher sur la lune.
Il est vrai que le retour sur la lune par la NASA, via le programme Artémis, peut paraître laborieux. En effet, l’agence délègue une grande partie de cette tâche aux entreprises privées. On compte notamment l’utilisation potentielle du Starship de SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk. Des étudiants ont même doublé la NASA en plaçant au point un rover lunaire. Mais concernant la douzaine de missions Apollo, la NASA aurait tout simplement menti.
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Dmitri Rogozine est un homme politique au franc-parler bien singulier. Celui-ci a d’ailleurs été démis de ses fonctions de directeur du programme spatial russe l’année dernière. Mais depuis, l’ancien responsable est très actif sur Telegram. Et l’homme met régulièrement en doute le fait que la NASA a fait atterrir une douzaine d’astronautes sur la Lune il y a plus d’un demi-siècle.
NASA : Dmitri Rogozine menace Elon Musk
L’ancien responsable s’appuie pourtant sur un élèvement concret : le fait qu’un retour sur la lune soit si compliqué pour la NASA. Mais Dmitry Rogozin oublie aussi de fournir que, dans le cadre de la course technologique qu’impliquait la guerre froide, les budgets des agences spatiales étaient bien plus conséquents. Celui-ci déclare : « Je n’ai pas compris comment les États-Unis, à ce niveau de développement technologique des années 60 du siècle dernier, ont pu faire ce qu’ils ne peuvent toujours pas faire aujourd’hui“.
Pourtant, l’Union soviétique disposait d’un vaisseau spatial en orbite autour de la Lune lorsque les astronautes de la NASA Neil Armstrong et Buzz Aldrin ont fait leurs premiers pas historiques en 1969. En d’autres termes, la Russie dispose de nombreuses données détaillées pour corroborer, ou infirmer, l’alunissage américain.
Celui-ci aurait également menacé implicitement Elon Musk, après que le PDG de SpaceX a annoncé son intention de livrer le terminal Starlink à l’Ukraine. Mais le milliardaire s’est permis une note d’humour noir, tweetant : «Si je meurs dans des circonstances mystérieuses, j’ai été heureux de vous connaître“.
Source : futurisme