On parle depuis des semaines du fait que le Z Fold 3 et le Z Flip 3, le nouveau pliable de Samsung, seraient étanches, ou mieux encore de manière plus appropriée : résistants à l’eau. Et il en fut ainsi, grâce à Certification IPX8, qui garantit une résistance aux liquides pendant 30 minutes jusqu’à 1,5 mètre de profondeur. Mais comment était-il possible d’obtenir une résistance à l’eau dans les smartphones avec des pièces pliantes ?
Pour l’expliquer, TheVerge vient à notre rescousse qui a eu l’occasion de se faire expliquer par les ingénieurs de Samsung devant deux smartphones démontés, dont les « trucs » ont rendu possible ce qui semble être de la magie. Evidemment, nous avons commencé par boucher tous les trous, comme dans tous les smartphones non pliables : haut-parleurs, micros et connecteur USB-C. Mais cela n’est pas possible pour les autres composants qui ne sont pas fixes mais plutôt mobiles pour permettre au smartphone de se plier et de se déplier.
De toute évidence Samsung Galaxy Z Fold 3 et Z Flip 3 ils ont emporté avec eux le système de brosse en nylon pour protéger les composants internes de la poussière qui pourrait pénétrer dans la fermeture éclair mais ce n’était certainement pas suffisant pour garantir l’étanchéité. Pour ce faire, l’entreprise a protégé les composants internes avec un lubrifiant spécial qui adhère bien à tous les composants internes du smartphone. Ce n’est évidemment pas un matériau à durée de vie infinie, mais l’entreprise a calculé une résistance pour environ 200 000 ouvertures (presque 11 ans avec 50 ouvertures par jour).
Ruban adhésif double face pour protéger les trous.
L’écran a ensuite été scellé avec un adhésif sensible à la pression et les composants juste en dessous étaient protégés par une couche de ruban adhésif double face suffisamment épaisse pour assurer l’étanchéité, mais pas assez pour empêcher l’écran de glisser dessus. Enfin, les connecteurs souples du paravent ont été protégés dans les points les plus délicats avec quelques joints solidifié « en place ». Samsung explique cette technologie comme une sorte de résine souple durcie sur le connecteur au contact de l’air. Protège le connecteur de l’eau mais est plus flexible qu’un composant en caoutchouc.
Joints pour protéger les connecteurs
Cela n’empêche pas l’eau de pénétrer dans le smartphone, mais cela l’empêche d’entrer en contact avec des composants sensibles et devrait donc éviter d’endommager le smartphone s’il est mouillé. C’est le but ultime de la certification. Cela a évidemment un impact sur la réparabilité du smartphone, qui sera encore plus complexe.
Source : Le bord
Samsung Galaxy Z Flip 3