Notre avis sur le Nilox SwimSonic de F. Pellegrini, un lecteur mp3 de piscine qui ne fait pas son travail.
Notre corner dédié à la protection des consommateurs cette semaine se concentre sur l’un des nombreux lecteurs MP3 de billard actuellement sur le marché. C’est le Nilox SwimSonic, connue pour la publicité généralisée sur internet (notamment sur Facebook), également baptisée par un excellent témoignage : Federica Pellegrini.
Nous voulions acheter le lecteur pour pouvoir le tester sur notre peau.
La première chose qui nous a cependant surpris, c’est l’absence quasi totale, sur les premières pages de Google, de sites proposant les avis des utilisateurs. Au contraire, il existe un grand nombre de liens liés à pause commerciale et de e-boutique où vous pouvez acheter le produit. Coïncidence?
Donc, encore plus intrigués, nous sommes allés dans la baignoire après avoir chargé le Nilox avec quelques dossiers de divers albums de musique. Nous avons pris la version 4 Go, qui est certainement plus avantageuse que la version 2 Go.
A la fin du test, notre jugement est négatif.
Nous avons testé, par le passé, d’autres lecteurs mp3 dits sous-marins (vous vous souviendrez du fameux « Scientifique de l’Oregon« qui présentaient de nombreux défauts de fabrication différents), mais toujours aucun n’a pu nous satisfaire complètement. Nilox a plusieurs problèmes. Ici, ils sont répertoriés.
Attache à l’élastique
Tout d’abord, on note le manque d’exhaustivité du livret d’instructions qui ne précise pas comment attacher le Nilox à l’élastique fourni et/ou au lacet de vos lunettes. Cette opération a duré une trentaine de minutes avant d’être testée. Le résultat final était également absolument précaire et ne nous satisfaisait pas.
À haute vitesse, les écouteurs glissent donc des oreilles. Un problème cependant qui peut être résolu en gardant le casque en silicone bien sous l’oreille.
Pas d’affichage
Il n’y a pas d’affichage sur le Nilox. Cela rend impossible la localisation du dossier de la chanson en cours de lecture, ni l’autonomie restante de la batterie. Pour cette raison, la navigation dans l’archive chargée dans Nilox est absolument difficile. Tout aussi difficile et parfois lent est le passage d’une pièce à l’autre. Souvent, le Nilox « se fige » et il est nécessaire de l’éteindre et de le rallumer. Sur ce point le concessionnaire n’a pas pu nous donner d’explications.
Tout cela fait du lecteur en question un bon appareil uniquement pour la reproduction sans possibilité d’interactions, pour ceux qui se contentent d’écouter les chansons telles qu’elles ont été chargées, du premier au dernier.
Petit clavier
Le Nilox présente uniquement quatre clés: deux pour le volume et deux pour la navigation entre les pistes (en plus du bouton Play et du bouton power off/on).
Le clavier avec touches de volume et de sélection de piste est minuscule et il ne permet pas, à moins que les ongles ne soient bien soignés, une facilité de contact.
Si vous devez changer de chanson, vous devez même arrêter de nager et décrocher le Nilox de l’élastique pour pouvoir le voir.
Bruit
L’eau pénètre dans les oreillettes, malgré la grande variété d’embouts en caoutchouc disponibles dans l’emballage et la forme curviligne du capuchon, qui s’adapte bien à l’oreille. Finalement, il ne faut que 15 minutes pour que le son s’étouffe et commence à être perturbé.
Le nageur, tout à coup, remarque également le bruit typique de l’eau entrant et sortant des oreilles, un bruit auquel, en l’absence de musique, on s’habitue facilement, mais qui, avec des écouteurs, finit par entrer en conflit avec la perception de la musique. Résultat : un gros mal de tête.
Au final, nager avec le Nilox était extrêmement difficile.
Toutefois…
Le Nilox ressemble plus à un objet dédié à ceux qui ne « nagent » pas au sens strict, mais aiment flotter ou rester sur le tapis. Dans ce cas, le Nilox offre l’avantage incontestable de se sentir discrètement même hors de l’eau (les précédents lecteurs que nous avons testés avaient pourtant aussi ce défaut).
Par rapport au prix que nous avons dépensé, le produit nous a déçu et nous le déconseillons. Nous sommes cependant pris par un doute : qui sait si Federica Pellegrini, avant de faire la publicité de Nilox, il l’a vraiment essayé…