C’est à près de 630 années-lumière que se trouve ce nuage cosmique nommé Chamaeleon I, identifié à ce jour comme le plus froid du cosmos.
Crédit photo : Stefan Widua.
Le télescope James Webb n’en finit plus de découvrir de plus en plus de mystères qui se cachent dans notre système solaire et au-delà. Ce mois-ci, des chercheurs de la NASA, grâce à la puissance du télescope James Webb, sont arrivés à la conclusion que le nuage cosmique Chamaeleon I est composé de glace atteignant des températures records. Un froid extrême mais qui contient des caractéristiques chimiques très intéressantes.
Dans leur communiqué, les chercheurs affirment que « les résultats ont donné un aperçu de la formation de glace sur les grains de poussière interstellaires qui se transforment en cailloux centimétriques à partir des planètes se forment dans des disques ». Compliqué à comprendre mais, selon l’astronome Melissa McClure, toujours dans le communiqué, « ces observations ouvrent une nouvelle fenêtre d’étude sur les voies de formation des molécules simples et complexes qui sont nécessaires pour fabriquer les éléments constitutifs de la vie. »
Des propriétés chimiques favorables au développement de la vie
Dans leur étude, les chercheurs de la NASA ont trouvé des molécules de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, d’azote ou encore de soufre, toutes congelées dans le nuage cosmique. De plus, l’équipe a également eu l’agréable surprise d’identifier du sulfure de carbonyle congelé, de l’ammoniac ou encore du méthane. Autant de composants chimiques qui sont propices à permettre le développement de la vie.
Selon l’astronome Melissa McClure, la découverte de ce nuage et l’identification de sa composition chimique n’auraient jamais été possibles sans l’aide des capacités du télescope James Webb qui a déjà réussi à capturer une « Galaxie Fantôme ». En effet, ce télescope est tellement performant que, depuis sa mise en service il y a près de six mois, les découvertes sur les mystères de l’Univers se multiplient et s’accélèrent. Ce télescope va définitivement permettre à toutes les équipes de recherche en astronomie de faire de nouvelles et, pas, celle de la vie autre partie que sur notre planète.
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Source : NASA