La méta vient d’être condamnée par l’UE pour atteinte à la vie privée. L’entreprise va devoir cesser d’exporter les données des utilisateurs de l’Union européenne vers les États-Unis à des fins de traitement.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Méta fait l’objet de nombreuses critiques à l’égard de la protection de la vie privée de ses utilisateurs. Et si Mark Zuckerberg veut généraliser l’utilisation de l’IA, celui-ci va devoir faire des efforts en matière de confidentialité. Le téléphone du responsable de la sécurité de Meta a d’ailleurs été piraté. Mais cette fois, la justice européenne a parlé, et condamné sévèrement l’entreprise.
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Le Comité européen de la protection des données (CEPD) a ainsi annoncé que Meta s’était vu infliger une amende de 1,2 milliard d’euros. D’ailleurs, selon ce même comité, cette sanction constitue la plus grosse ammende jamais manquée en vertu du règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne.
Meta : de graves fautes auraient été commises
Meta est ainsi sanctionné pour avoir enfreint les conditions figurant dans le règlement européen régissant les transferts de données à caractère personnel vers des pays dits tiers. Pire : l’autorité européenne a révélé que l’infraction commise par Meta est très grave, car elle concerne des transferts qui sont systématiques, répétitifs et continus. Le volume de données personnelles masquées est considérable, Facebook compte des millions d’utilisateurs en Europe.
Meta a rapidement contesté cette décision, et avertir les investisseurs qu’environ 10 % de ses recettes publicitaires mondiales seront menacées. L’entreprise écrit ainsi : « Nous faisons appel de ces décisions et demanderons immédiatement un sursis aux tribunaux qui peuvent suspendre les délais de mise en œuvre, étant donné le préjudice que ces ordonnances causeraient, y compris aux millions de personnes qui utilisent Facebook chaque jour.”
Matthew Pollard, porte-parole de Meta, affirme que l’affaire est liée à un « conflit historique entre les législations européennes et américaines“. Il convient toutefois de noter que l’amende et l’ordonnance de suspension imposées aujourd’hui se limite à Facebook.
Source : techcrunch