Méfiez-vous des applications mobiles qui utilisent des données personnelles à des fins commerciales.
Certains, sans se demander pourquoi ils sont si gentils, ont installé d’innombrables applications sans penser au compte qui, même indirectement, aurait été présenté tôt ou tard.
De quoi s’agit-il? Le « suivi » ?? comme un bug dans le téléphone, un œil secret qui fonctionne 24h/24, caché dans ces applications. Ainsi, ceux qui les téléchargent envoient involontairement un flux continu d’informations sur leur compte au « responsable du traitement », qui les revend ensuite à des tiers à des fins commerciales. Comme une sorte de sondage inconscient.
A la différence qu’alors, pour toute une vie, nous aurons à côté de nous ceux qui essaieront de nous vendre la trousse de secours et les patchs.
D’où le recours collectif qui vient d’être déposé contre la maison Cupertino et certains développeurs de logiciels pour Android.
Et avouons-le : il n’a pas fallu un diplôme pour le comprendre. L’accusation serait celle d’une entreprise de plus de trente-cinq milliards de dollars (un chiffre ahurissant) visant à porter atteinte à la vie privée des citoyens et à divulguer leurs informations personnelles (telles que l’identité, le numéro de téléphone, l’emplacement du téléphone, le sexe, l’âge, aime) sans demander le consentement.
Dans le collimateur, il y aurait, entre autres, TextPlus (application iPhone populaire pour envoyer des messages gratuits), Pandora (application pour écouter de la musique pour Android et iPhone), le jeu PaperToss, le réseau social pour iPhone dédié à la communauté gay Grindr. La chaîne météo, Dictionary.com. Et qui sait combien d’autres se cachent dans les magasins virtuels. Nous avons tous été victimes inconscientes de ce système au profit des régies publicitaires et nous l’avons endossé nous-mêmes, compte tenu des deux échelles : mieux vaut « avoir » quelque chose immédiatement face à un « donner » futur et invisible, les utilisateurs auront pensé . Les ours s’attrapent avec du miel. Et « gratis » (« gratuit » pour les Britanniques) c’est ?? le mot magique. Altan a écrit un jour : « Tout le monde ne mourra-t-il pas parce que c’est gratuit » ? Apple et Google ont minimisé, déclarant que oui ?? traité d’un oubli. Des affirmations ridicules si l’on considère que 45 des 101 candidatures examinées étaient gratuites.
La publicité, ont également précisé les deux géants, n’a pas enrichi leurs caisses, mais celles d’autres entreprises. Si cette annonce est ?? l’âme du commerce, ce commerce ira en enfer.