Avec le feu vert d’AGCOM aux offres de Telecom Italia, l’ère des services fixes à très haut débit en Italie s’ouvre officiellement.
Avec l’approbation des nouvelles offres de Telecom Italia pour les services à très haut débit sur le réseau fixe (pour les familles et les entreprises) par l’autorité sectorielle (AGCOM) et les annonces des principaux opérateurs alternatifs (Fastweb, Infostrada et Vodafone) le défi des services de nouvelle génération.
Pour la vérité, nous commençons à « vitesse réduite», Tant du point de vue de la couverture territoriale que de celui de la performance.
En ce qui concerne laaspect territorial, les villes concernées (pas entièrement) sont 27, celles annoncées par Telecom Italia et dans lesquelles une offre de gros sera également disponible pour permettre aux concurrents de se concurrencer sur un pied d’égalité. Dans la moitié de ces villes, Fastweb elle déploie simultanément son propre réseau, en utilisant une solution similaire à celle de Telecom Italia. Milan, en revanche, reste une affaire à part, grâce à l’existence d’un réseau de fibre optique capillaire créé par Metroweb et mis à disposition de tous les opérateurs (y compris Telecom Italia).
Alors qu’un Milan les services démarrent immédiatement avec les performances de 100 Mbit/s en téléchargement, dans le autres villes il faudra se contenter de services à 30 Mbit/s, en attendant de nouvelles évolutions technologiques. Les services que nous verrons dans cette première phase se concentreront essentiellement uniquement sur la vitesse de la connexion, alors que pour des innovations nouvelles et substantielles il faudra attendre que le marché prenne une plus grande taille. Rappelons également que, contrairement aux autres grands pays, l’offre italienne n’inclut pas les services de télévision, qui continuent d’être diffusés sur les autres réseaux. Par conséquent, le « prix premium« Par rapport aux services traditionnels, il est relativement limité et le restera.
Enfin, au vu des annonces des différents opérateurs, force est de constater que le développement de la couverture sera très sélectif et forcément lent (moins de 150 villes en 2015).
Le rôle de l’État devient de plus en plus important, puisqu’il peut intervenir à la fois directement et indirectement. Dans le premier cas, le bras d’exploitation pourrait être la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), tandis que dans le second, les modèles incitatifs pour l’extension des réseaux de télécommunications sont désormais consolidés tant au niveau international que national.
Les négociations de Telecom Italia avec CDP pour l’entrée dans la future société de réseau et les projets publics d’ultra haut débit dans les régions du sud vont dans ces deux sens.