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Grâce à une structure géométrique différente des pixels d’affichage et à des algorithmes puissants et plus performants, Oppo semble avoir réussi là où d’autres ont échoué.
(Photo : prototype Oppo)
Oppo a présenté le nouvelle technologie de caméra sous l’écran qui vise à résoudre la grande limitation (qui est apparue jusqu’à présent) de cette solution, à savoir un faible rendement photographique final. Le géant chinois a choisi un moyen très concret pour permettre à la lumière d’atteindre le capteur caché de manière plus cohérente en même temps sans affecter la qualité de l’affichage.
La dite caméra sous écran (usc) est l’objectif de nombreux fabricants qui visent à incorporer la caméra frontale sous l’écran pour optimiser l’espace, la conception et les composants internes. Mais nous savons que la photographie est légère et quelque chose qui se trouve entre le monde et les lentilles est un problème difficile à résoudre. En fait, le panneau superposé doit être très fin et aussi transparent que possible, ce qui n’est pas facile à équilibrer avec le besoin d’un écran haute résolution et résistant aux chocs.
(Exemple de photo : Oppo)
Le premier smartphone avec une caméra sous l’écran sorti sur le marché était le Zte Axon 20, qui peut prendre des selfies acceptables dans des conditions de lumière ambiante idéales, mais souffre inévitablement d’obscurité et d’ombre. Oppo n’a pas encore présenté de smartphones, bien qu’il ait été parmi les premières entreprises à présenter des prototypes : un choix judicieux, afin de ne pas accélérer les temps et de ne débuter qu’avec une technologie mature comme celle présentée.
Dans la solution Oppo, pour accueillir plus de lumière l’écran au dessus du capteur positionne les pixels avec une structure à géométrie différente (à droite, sur la photo ci-dessous), sans toutefois diminuer le nombre, donc sans modifier la densité et la résolution. De plus, la zone touchée profite de un nouveau matériau transparent pour les circuits, avec une amplitude réduite de 50% avec une commande à diode unique au lieu de par paires comme dans le reste de l’affichage. Le résultat est qu’il est possible de contrôler avec précision la chromaticité et la luminosité de l’ensemble de l’écran avec un écart d’environ 2%, avec une image globale homogène et sans distorsion.
(Photo : Oppo)
La deuxième flèche du carquois est celle duintelligence artificielle, qui exploite des algorithmes propriétaires pour compenser les déficiences et corriger les défauts créé par l’obstacle de l’écran évitant les effets de diffraction, les reflets ou la perte de définition. Comme vous pouvez l’imaginer, Oppo a entraîné son IA avec des milliers de photos pour lui permettre de reconnaître des éléments, des objets et des détails sur lesquels travailler.
On ne sait pas encore quand sortira le premier smartphone Oppo avec ces solutions, qui promettent pourtant bien d’ouvrir définitivement la voie de la caméra sous l’écran.