La Chine souhaite lancer son premier grand télescope spatial à la fin de l’année prochaine. Celui-ci devra scruter le ciel, fournir de nouvelles informations sur les galaxies lointaines et percer les mystères de la matière noire…
Le pays semble avoir de grandes ambitions spatiales, qui ont d’ailleurs été exposées. De plus, la Chine prévoit de se lancer sur le marché du tourisme suborbital en 2025. Mais l’avancée la plus importante est la mise en orbite de sa propre station spatiale, qui devrait être terminée d’ici à la fin de l’année . Une fois sa construction achevée, le pays prévoit d’y rattacher un télescope spatial de nouvelle fabrication, nommé Chinese Space Station Telescope (CSST).
NGC 5033 – Crédit : Wikimédia
Le CSST est un télescope optique et ultraviolet qui sera doté d’un objectif de deux mètres de diamètre, ce qui le rend comparable au vénérable Hubble. Bien que la résolution du télescope chinois soit similaire à celle d’Hubble, le champ de vision du CSST sera 350 fois plus étendu. Il sera donc en mesure d’observer de plus grandes étendues de ciel en une fois.Au cours de sa mission, qui devrait durer au moins dix ans, le CSST observera 40% du ciel visible avec sa caméra d’une résolution de 2, 5 milliards de pixels.
CCST : le télescope pourra photographier les exoplanètes
Le télescope chinois transportera quatre instruments supplémentaires qui permettront de cartographier les régions de formation d’étoiles de la Voie lactée. De plus, celui-ci pourra détecter les objets en mouvement rapide tels que les comètes et les astéroïdes. Enfin, le CSST devrait être capable d’étudier les trous noirs supermassifs et de photographier directement les exoplanètes.
Le télescope est également connu sous le nom de « Xuntian », qui se traduit par « arpenter les cieux ». Il suivra une orbite similaire à celle de la station spatiale Tiangongpermettant au télescope de s’amarrer à l’avant-poste pour des opérations de réparations et de maintenance.
Du côté américain, la NASA vient de mettre en service l’imposant télescope spatial James Webb qui, à titre de comparaison, possède un miroir primaire d’un diamètre de 6,5 mètres. Plus tôt cette année, celui-ci a publié son tout premier cliché de haute qualité.
Source : space.com