La vénérable Station spatiale internationale devrait bientôt être abandonnée. Mais, pour le moment, la station redouble ses efforts en matière de recherche orbitale…
La Station spatiale internationale, qui devait être désorbitée en 2024, a droit à un léger sursis. En effet, le mois dernier, l’agence spatiale américaine indiquait vouloir maintenir ses activités à bord jusqu’en 2030. D’autres pays souhaitent tout simplement créer leur propre laboratoire orbital. C’est le cas de la Chine, qui devrait terminer l’assemblage de sa propre station à la fin de l’année. Afin de rester compétitifs, les États-Unis devraient ainsi faire appel au privé afin de maintenir une activité en orbite.
Les dirigeants de la NASA et les responsables de l’industrie se sont réunis la semaine dernière. Ceux-ci se sont entretenus avec les représentants d’organisations utilisant l’ISS comme plate-forme de recherche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la station spatiale est en pleine effervescence.
ISS : une station vieillissante mais développée opérationnelle
Kjell Lindgren, astronaute de la NASA, indique ainsi : « Nous sommes remplis à ras bord de science […] Il y a de la science dans tous les coins et recoins de la station. Vous avez vraiment l’impression que nous sommes en marche et que nous fournissons ce banc d’essai vital pour étendre notre portée dans le système solaire et améliorer la vie sur Terre.”
Parmi les appareils de pointe à bord de l’ISS, on retrouve notamment le microscope électronique Mochii de Voxa. Celui-ci est premier de son genre, et constitue un outil unique pour les chercheurs qui ont besoin de cette plateforme. Les astronautes à bord sont également en train de tester le gilet AstroRad de Stemrad, permet de prévenir l’exposition aux rayonnements grâce à un vêtement de protection portable.
L’ISS a été conçu à l’origine pour une durée de vie de 15 ans, mais la NASA a prolongé cette attente à plusieurs reprises et souhaite désormais que la station soit opérationnelle au moins jusqu’en 2030. Et si l’agence spatiale cherche un futur remplaçant, les responsables sont également désireux de continuer à utiliser l’ISS à son plein potentiel.
Source : space.com