Gary Marcus, neuroscientifique célèbre, vient de participer à une réunion impliquant Sam Altma, actuel PDG d’OpenAI. Le scientifique se propose ainsi afin de participer aux projets potentiels de réglementation de l’IA.
Plusieurs pays dans le monde commenter à prendre des mesures afin de réglementer l’IA. C’est d’ailleurs le cas de la France par le biais de la CNIL, qui vient de créer une cellule dédiée à cette fonction. Maïs c’est aussi le cas outre-atlantique. Tandis que le président américain Joe Biden s’inquiète de la rapide évolution de l’IA. Ainsi, la plupart des leaders et spécialistes dans le domaine ont témoigné durant plus de trois heures devant la commission judiciaire du Sénat.
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Gary Marcus était ainsi assisté entre le PDG d’OpenAI, Sam Altman, et Christina Montgomery, responsable de la protection de la vie privée chez IBM. Les sénateurs se concentrent sur le PDG d’OpenAI, étant donné qu’il dirige l’une des entreprises les plus puissantes de la planète à l’heure actuelle. Et c’est Sam Altman lui-même qui a demandé aux autorités de l’aider à réglementer son travail.
Intelligence artificielle : Gary Marcus souligne les risques potentiels de l’IA
Lors de cette discussion, le sénateur Josh Hawley a qualifié l’IA de « l’une des innovations technologiques les plus importantes de l’histoire de l’humanité“. De son côté, le sénateur John Kennedy a été tellement séduit par Sam Altman qu’il lui a demandé de choisir lui-même ses propres régulateurs.
Lors d’une interview accordée à Techcrunch, Gary Marcus commence par mettre en garde contre les dangers de l’IA. Le spécialiste déclare : «Il existe des menaces potentielles pour la démocratie, allant de la désinformation délibérément produite par de mauvais acteurs, à la désinformation accidentelle […] Vous pouvez également utiliser ces outils pour manipuler d’autres personnes et probablement les amener à faire ce que vous voulez. Vous pouvez les mettre à l’échelle de manière massive. Il y a donc des risques.”
Gary Marcus est ainsi pressenti afin de participer à divers projets de régulation de l’IA. Et le spécialiste semble vouloir accepter cette proposition. Celui-ci ajoute : « Je suis intéressé, je pense que tout ce que nous construisons doit être mondial et neutreprobablement à but non lucratif, et je pense que j’ai une bonne voix neutre ici que j’aimerais partager et essayer de nous amener à un bon endroit.”
Source : techcrunch