Il semblerait que Microsoft se soucie peu des sanctions appliquées à la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine. L’entreprise aurait ainsi continué à faire des affaires avec le pays en guerre…
L’attaque de l’Ukraine par la Russie a entraîné une grande série de sanctions à l’égard du pays de Vladimir Poutine. L’agence spatiale européenne (ESA) a même mis fin à son partenariat avec la Russie. Electronic Arts a, quant à lui, tout simplement retiré l’intégralité des équipes russes de son jeu FIFA, qui change de nom. De nombreuses entreprises, comme Microsoft, ont annonce cesser leurs affaires avec la Russie. Mais il semblerait que l’entreprise de Bill Gates n’ait pas tenu ses promesses…
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Le gouvernement américain vient donc de condamner l’entreprise. Microsoft a ainsi accepté de payer plus 3 millions de dollars d’amende pour avoir vendu des logiciels à des entités et des individus sanctionnés à Cuba, en Iran, en Syrie et en Russie entre 2012 et 2019. Le département du Trésor américain indique : «La majorité des violations apparentes impliquaient des entités russes bloquées ou des personnes détenues dans la région de Crimée en Ukraine“.
Microsoft : les ventes n’étaient pas intentionnelles
toutefois, Microsoft n’aurait pas vendu directement ses logiciels à des entreprises sanctionnées. En fait, Microsoft a vendu des produits à des entreprises avec lesquels elle pouvait légalement traiter. Cependant, ces entreprises les ont ensuite revendus à des sociétés qui n’auraient pas dû être en mesure de se procurer des produits Microsoft.
Microsoft aurait ainsi être mal informé au moment de la vente de ses logiciels. L’autorité américaine ajoute ainsi : « Dans certains programmes de licences en volume impliquant des ventes par des intermédiaires, Microsoft n’a pas reçu d’informations complètes ou précise sur les clients finaux de ses produits et n’en a pas obtenu d’autres“.
Certains employés de Microsoft Russie pourraient toutefois également avoir intentionnellement tenté de respecter les règles définies par l’entreprise. Ceux-ci auraient utilisé un pseudonyme pour cette filiale afin d’organiser des commandes au nom de la société. Ces employés ont déjà été licenciés.
Source : theverge