Dans le cadre des sanctions appliquées à la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine, l’agence spatiale européenne (ESA) vient de mettre à un terme à sa coopération avec le pays de Vladimir Poutine concernant l’exploration lunaire.
La guerre en Ukraine n’en finit pas de saper la coopération internationale dans le domaine de l’aérospatiale. La mission ExoMars est d’ailleurs la principale « victime » de ce conflit. Ces changements peuvent toutefois être bénéfiques pour le privé, comme pour SpaceX, qui va remplacer les lanceurs russes Soyouz. Cependant, l’ESA vient de suspendre son partenariat avec la Russie dans le cadre des missions lunaires robotisées Luna.
Luna-27 – Crédit : Roscosmos
La décision de l’ESA Devrait prendre effet immédiatement. L’agence a d’ailleurs demandé le retrait de la caméra d’atterrissage Pilot D de la mission Luna 25, dont le lancement est prévu plus tard cette année. Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, déclare ainsi : «J’ai déjà communiqué cette décision au chef de Roscosmos et demandé que Pilot D soit stocké en lieu sûr jusqu’à ce qu’il puisse être rendu à l’ESA“.
Table des matières
ESA : fin de la coopération avec la Russie, nouveau partenariat avec la NASA
La coopération entre l’ESA et l’agence spatiale russe concernant les missions d’exploration lunaire Luna 26 et Luna 27 a également été suspendue. Le rover Luna 27, prévu pour 2025, devait être équipé d’un système de navigation optique intégré en Europe et reposant sur l’analyse d’images par intelligence artificielle. Celui-ci devait par ailleurs être équipé d’une foreuse conseillé pour prélever des échantillons de sol lunaire à une profondeur pouvant atteindre 1 mètre.
Selon le responsable de l’ESA, la foreuse sera utilisée en coopération avec la NASA dans le cadre du programme Commercial Lunar Payload Services de l’agence américaine. Lors d’une conférence de presse en ligne, l’ESA a également évoqué l’avenir de sa fusée Vega, dont l’étage supérieur est équipé de moteurs fabriqués en Ukraine. Ces derniers sont produits par la société ukrainienne Yuzhmash, basée sur la ville technologique de Dnipro.
Bien que celle-ci ait subi des bombardements s’intensifie, aucun rapport officiel n’a jusqu’à présent fait état de dommages subis par l’entreprise. Cependant, il semblerait que l’ESA ne prévoit pas de poursuivre son partenariat avec le fabricant à l’avenir.
Source : space.com
Dans le cadre des sanctions appliquées à la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine, l’agence spatiale européenne (ESA) vient de mettre à un terme à sa coopération avec le pays de Vladimir Poutine concernant l’exploration lunaire.
La guerre en Ukraine n’en finit pas de saper la coopération internationale dans le domaine de l’aérospatiale. La mission ExoMars est d’ailleurs la principale « victime » de ce conflit. Ces changements peuvent toutefois être bénéfiques pour le privé, comme pour SpaceX, qui va remplacer les lanceurs russes Soyouz. Cependant, l’ESA vient de suspendre son partenariat avec la Russie dans le cadre des missions lunaires robotisées Luna.
Luna-27 – Crédit : Roscosmos
La décision de l’ESA Devrait prendre effet immédiatement. L’agence a d’ailleurs demandé le retrait de la caméra d’atterrissage Pilot D de la mission Luna 25, dont le lancement est prévu plus tard cette année. Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, déclare ainsi : «J’ai déjà communiqué cette décision au chef de Roscosmos et demandé que Pilot D soit stocké en lieu sûr jusqu’à ce qu’il puisse être rendu à l’ESA“.
ESA : fin de la coopération avec la Russie, nouveau partenariat avec la NASA
La coopération entre l’ESA et l’agence spatiale russe concernant les missions d’exploration lunaire Luna 26 et Luna 27 a également été suspendue. Le rover Luna 27, prévu pour 2025, devait être équipé d’un système de navigation optique intégré en Europe et reposant sur l’analyse d’images par intelligence artificielle. Celui-ci devait par ailleurs être équipé d’une foreuse conseillé pour prélever des échantillons de sol lunaire à une profondeur pouvant atteindre 1 mètre.
Selon le responsable de l’ESA, la foreuse sera utilisée en coopération avec la NASA dans le cadre du programme Commercial Lunar Payload Services de l’agence américaine. Lors d’une conférence de presse en ligne, l’ESA a également évoqué l’avenir de sa fusée Vega, dont l’étage supérieur est équipé de moteurs fabriqués en Ukraine. Ces derniers sont produits par la société ukrainienne Yuzhmash, basée sur la ville technologique de Dnipro.
Bien que celle-ci ait subi des bombardements s’intensifie, aucun rapport officiel n’a jusqu’à présent fait état de dommages subis par l’entreprise. Cependant, il semblerait que l’ESA ne prévoit pas de poursuivre son partenariat avec le fabricant à l’avenir.
Source : space.com