C’est une première mondiale. Samantha Cristoforetti, première astronaute italienne, devient également la première femme européenne à prendre les commandes de l’ISS…
Tandis que la guerre en Ukraine fait rage, la communauté internationale continue sa politique de coopération dans l’espace. En effet, selon la NASA, les sanctions imposées au pays de Vladimir Poutine n’impacteront en aucun cas la coopération internationale à bord de l’ISS. D’ailleurs, les astronautes à bord continueront à utiliser les vaisseaux russes Soyouz, indispensables à leur rapatriement sur Terre. Mais cette fois-ci, il s’agit d’une première historique…
Samantha Cristoforetti – © NASA
En effet, l’ItalienSamantha Cristoforetti devient le cinquième commandant européen de l’ISS, après Frank De Winne, Alexander Gerst, Luca Parmitano et Thomas Pesquet. Mais celle-ci est également la toute première femme européenne à commander le laboratoire orbital. Lors de la cérémonie de passation de commandement de mercredi, le commandant sortant Oleg Artemyev a souligné que le complexe accueille actuellement 10 personnes représentant trois pays : la Russie, les États-Unis et l’Italie.
ISS : malgré la guerre, la coopération internationale continue en orbite
Le cosmonaute déclare ainsi : «Cela signifie que, malgré tout, malgré toutes les tempêtes sur Terre, nous continuons notre coopération internationale, et remercie Dieu qu’il y ait des gens intelligents qui n’arrêtent pas un tel fil de paix“. En effet, l’ISS est un consortium multinational dont les États-Unis et la Russie sont les partenaires majoritaires.
Le commandement de Cristoforetti l’obligera à prendre en charge les activités de l’équipage sur place. Selon l’Agence spatiale européenne, l’astronaute sera responsable « des performances et du bien-être de l’équipage en orbite, du maintien d’une communication efficace avec les équipes sur Terre et de la coordination de la réponse de l’équipage en cas d’urgence ». Elle dirigera l’expédition 68, qui débutera lorsque Artemyev et ses collègues cosmonautes Denis Matveev et Sergei Korsakov quitteront le laboratoire orbital dans la journée à bord d’un vaisseau spatial russe Soyouz.
Artemyev a déclaré que l’expédition 67, l’une des très rares collaborations spatiales internationales qui restaient à la Russie après l’invasion de l’Ukraine, ça a été fructueuse. Celle ci visait principalement à entretenir le bras robotique européen récemment arrivé sur le segment russe de la station spatiale.
Source : space.com