Des factures de téléphone aux montants démesurés en raison de connexions très chères : l’Antitrust et le Conseil d’Etat condamnent l’opérateur pour pratiques commerciales déloyales.
Développé avant l’avènement de l’ADSL, mais encore largement utilisé dans les zones à faible couverture haut débit, i composeur sont des programmes de connexion à Internet.
Juste un double-clic et le programme compose [1] un numéro de téléphone par lequel vous pouvez accéder à Internet, en payant évidemment un coût établi par votre opérateur téléphonique.
La grande facilité d’utilisation de ces applications, qui très souvent ne nécessitent même pas d’installation pour être utilisées, a fait qu’au fil des années, elles ont été modifiées pour composer un numéro différent que prévu pour la connexion.
Fraude à l’encontre de l’utilisateur
Avec des opérations qui peuvent aussi avoir des profils de responsabilité pénale [2], le malheureux utilisateur inexpérimenté, peut-être attiré par des promesses d’économies faciles, utilise un composeur frauduleux ce qui entraîne une augmentation vertigineuse frais dans la facture.
Comme si cela ne suffisait pas, certains composeurs particulièrement dangereux entraînent d’autres conséquences, comme un remplacer la connexion normalecachant ainsi, derrière le nom d’un manager bien connu, leur propre connexions très chèresou agissant comme de véritables réceptacles de virus.
Les numéros incriminés [3] sont contactés par préfixes satellites ou alors spécial et prévoir un augmentation de la facturation dont un pourcentage, à la charge du client, est reversé par l’opérateur téléphonique à la société qui gère le numéro spécifique contacté.
Par rapport à ce fait, la justice est récemment intervenue [4].
L’histoire
Dans l’affaire, qui concernait une société accusée parantitrust pour être au courant de l’utilisation abusive des dialers, les juges ont également établi la responsabilité des gestionnaire de numéros. En effet, bien qu’ils soient conscients du phénomène, les le gestionnaire n’avait pas activéd’une part pour donner des informations correctes sur les coûts de facturation à ses clients, d’autre part pour limiter l’utilisation de ces numéros.
La raison de cette non-intervention est identifiée par les juges du fait qu’une partie des le revenu dérivés de la facturation des clients, ils étaient directement perdus par les entreprises qui disposaient des numéros surtaxés.
En pratique, l’entreprise, sachant bien que les numéros surtaxés étaient une source de revenus, elle n’avait jamais vraiment pris de mesures pour prévenir les abus. Cela lui a coûté une très lourde amende.
Le problème pour les utilisateurs
La décision est très utile dans le cas où, en raison de numéroteurs ou de numéros payants, les utilisateurs finaux se retrouvent coûts disproportionnés facture, sans avoir conscience d’avoir déjà effectué des appels vers des numéros surtaxés.
Ainsi, face à la mauvaise surprise d’un coût imprévu sur sa facture, lié à ces chiffres, le consommateur dispose désormais d’une arme supplémentaire.
Que faire pour se protéger
Si un consommateur se retrouve dans cette situation, il est préférable de vérifier au préalable que les numéros surtaxés ont été contactés à son insu (et que donc un autre membre de la famille ou un employé ou collaborateur ne les a pas appelés volontairement).
Si vous vous connectez à Internet via un numéroteur par exemple, vous devez vérifier que l’application provient directement de notre téléphoniste et que les paramètres de connexion sont correctement définis.
Après s’être assuré de cela, il faut contactez votre opérateur téléphonique au plus vitede signaler une consommation excessive et de demander des explications à cet égard, notamment sur la numérotation spécifique contactée.
Étant donné que, souvent, contacter les opérateurs est particulièrement difficile via les centres d’appels, il peut être utile de contacter un avocat qui pourra contacter l’entreprise en question via courrier recommandé.
L’aide d’un avocat peut également être utile pour vérifier si les détails poursuivredans les cas les plus graves où d’autres programmes malveillants ont été insérés dans l’ordinateur avec le numéroteur.
Si vous ne trouvez pas de solution de cette manière, vous pouvez contacter le Comité régional des communications (Co.Re.Co.) auprès de laquelle votre avocat peut déposer une demande.
Il y aura ensuite une audience de conciliation au cours de laquelle le consommateur et la compagnie de téléphone seront entendus.
Dans le cas où un accord ne peut être trouvé ici aussi, il sera possible d’intenter une action en justice.
par ANDREA PASSANO