Depuis la sortie du free-to-play au début du moins, Diablo immortal est la cible de critiques violentes. Les joueurs dénoncent tout particulièrement le système de microtransactions, qui semble grandement impacter l’expérience…
Si Activision Blizzard a annoncé vouloir respecter l’univers de la licence, peu de choses ont été dites concernant le système de microtransactions. Les premiers avis viennent de tomber : le jeu utiliserait cette mécanique d’une manière plutôt agressive. Afin de faire complètement un personnage, les joueurs doivent ainsi dépenser plus de 100.000 euros.
Diablo Immortal – Crédit : Blizzard
Les gemmes légendaires sont ainsi au centre de la controverse. Ceux-ci permettent d’effectuer de puissantes améliorations, classées d’une à cinq étoiles, que les joueurs débloquent en déterminant certains donjons. Cependant, les gemmes légendaires les mieux classées ne peuvent être trouvées qu’en ouvrant des coffres légendaires.
Diablo Immortal : un début gratuit jouable, puis viennent les microtransactions…
Problème : sans payer, le joueur n’a accès qu’à trois coffres par mois. Le seul moyen de cette limitation est donc d’acheter, avec de l’argent réel, des coffres. Ceux-ci fonctionnent comme une caisse à butin aléatoire, mécanique de jeu interdite dans certains pays européens. Pire, selon Forbes, les joueurs n’ont que 0,05 % de chances d’obtenir une gemme cinq étoiles à chaque essai.
Il existerait une fonction de sécurité qui garantit une gemme légendaire lorsque le joueur achète 50 coffres de ce type. toutefois, le streamer Twitch Quin69 a dépensé près de 3 000 $ sans en obtenir une seule. D’autres microtransactions sont également critiquées, comme un achat d’une valeur de 15 $, qui est actuellement le seul moyen d’amener les gemmes légendaires à leur potentiel maximum, appelé niveau d’éveil.
Comme le rapporte IGN dans sa critique, les premières heures du jeu peuvent apparemment être jouées avec une progression constante et active. Cependant, les joueurs disent être confrontés à un mur aux alentours du niveau 35, nécessitant plus d’efforts pour atteindre le niveau 60. Une fois ce cap passé, afin d’obtenir le meilleur équipement possible, la pression des microtransactions semble se faire lourdement sentir. Le Conseil norvégien des consommateurs, a d’ailleurs publié un rapport la semaine dernière, qualifiant les lootboxes de manipulatrices et d’exploitantes.
Source : ign