Ces cerveaux humains artificiellement et génétiquement créés pour être testés sur des souris ont semblé-t-il fonctionné car les souris ont réagi à ce qu’elles voyaient autour d’elles. 
C’est à partir de cellules humaines que des chercheurs ont réussi à créer de miniatures cerveaux humains qu’ils ont ensuite réussi à implanter dans des souris afin de voir si deux organismes différents pourraient fonctionner ensembles. Cette expérience est apparemment un succès car les Les électrodes de surveillance de l’activité de ces cerveaux ont indiqué qu’une activité et une réaction avaient bien lieu. Les souris réagissaient en effet à leur environnement.
Grâce à la recherche, il est désormais possible de créer de mini organes humains comme des cerveaux, des cœurs, des poumons, des foies, des rênes, des estomacs, des yeux, des pancréas et même du sang. Toutes ces expériences ont souvent pour but de trouver des remèdes à des maladies. Ici, c’est en octobre dernier que cette équipe de chercheurs de Stanford a tenté cette expérience et il y a bien eu une connexion entre le mini cerveau humain et le système nerveux des souris.
Des séries d’expériences concluantes et prometteuses pour le futur
Auparavant, le fait de tester ce genre de combinaison ne permet pas d’obtenir des résultats satisfaisants car l’activité cérébrale ne dure pas assez longtemps pour constater et obtenir des résultats concrets. C’est pourquoi une équipe de l’UC San Diego a combiné deux techniques expérimentales afin d’imager les cellules cérébrales.
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Tout d’abord, ils ont placé un réseau d’électrodes transparentes au-dessus des organoïdes (mini cerveaux) transplantés. Ces appareils ont permis d’enregistrer l’activité neuronale électrique qui se déroule à la fois dans les cellules cérébrales humaines ainsi que dans le tissu cérébral de la souris.
Ils ont utilisé des microscopes pour illustrer l’activité cérébrale et ont découvert que les vaisseaux sanguins des souris s’étaient transformés en organoïdes. Après trois semaines, les chercheurs ont mené d’autres expériences au cours desquelles ils ont fait clignoter une lumière blanche devant les souris et ont constaté qu’il y avait des réponses au niveau des cellules cérébrales. Les électrodes ont montré alors des signes clairs de pics électriques qui se propageaient à partir du cortex visuel. Cette expérimentation aura durée 11 semaines durant lesquelles l’équipe de recherche aura montré que les implants étaient de plus en plus intégrés au fonctionnement cérébral de la souris.
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Source : Newatlas
