La Cour suprême intervient sur les différences entre fraude informatique et dommage informatique : l’affaire de l’altération des machines à sous.
La cassation [1] a récemment précisé ce que crime de fraude informatique [2] analysant certains aspects très actuels.
Celui qui se procure un profit déloyal au détriment d’autrui altérant le fonctionnement d’un système informatique.
Il est important de comprendre la signification des termes individuels utilisés.
Pour Système d’ordinateur désigne un ensemble d’équipements qui, à l’aide des technologies de l’information, enregistre des données puis les traite automatiquement afin de générer et de transmettre des informations utiles à l’utilisateur.
Pour altération désigne la manipulation du processus de traitement et/ou de transmission des données. Activité qui peut être effectuée à la fois sur le matériel et sur le logiciel.
Ainsi le système informatique continue de fonctionner mais de façon altérée par rapport à celui initialement programmé.
C’est précisément pour cette raison que la fraude informatique diffère de délit informatique qui consiste en l’endommagement effectif d’un système informatique de manière à le rendre non fonctionnel ou en tout cas inutilisable. Une autre différence avec la fraude informatique est que ceux qui commettent le crime de dommages informatiques ne font aucun profit.
Jusqu’à présent, on parlait de fraude informatique en altérant le fonctionnement d’un système informatique. En réalité, le délit de fraude informatique peut également consister en un autre type de comportement.
En fait, il est également commis par ceux qui, obtenant toujours un profit injuste au détriment d’autrui, intervient sans avoir le droit sur les données et/ou informations d’un système informatique.
Dans ce cas, seules les données et/ou informations contenues au sein d’un système informatique sont altérées qui en tout état de cause continue à fonctionner régulièrement tel que programmé à l’origine tant que son fonctionnement n’est pas altéré.
Un exemple pratique de fraude informatique par altération du fonctionnement d’un système informatique est celui de machines à sous occultes.
Quiconque altère commet ce crime appareils électroniques qui sont en réalité destinés à des jeux de divertissement non gagnants en les transformant en jeux de hasard (machines à sous).
Il s’agit d’une activation d’un programme différent avec altération du fonctionnement du système informatique d’origine.
De cette manière, les produits provenant d’appareils électroniques modifiés ne sont pas imposés avec les taxes plus élevées auxquelles les appareils électroniques équipés de ce que l’on appelle hasard (imprévisibilité) quelles sont les machines à sous.
Le profit injuste au détriment de l’Etat.