Se succès du chatbot ChatGPT fait bien des envieux. Ainsi, plusieurs géants de la technologie veulent profiter de cet effet de mode inédit, en payant leurs propres intelligences artificielles.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ChatGPT rencontre actuellement un succès planétaire. Certaines entreprises jalousent donc cette réussite inattendue. Google, par exemple, a tenté de lancer une IA supposée équivalente, Bard. Mais il semblerait que celle-ci ait quelque peu raté son lancement. Elon Musk, PDG de Twitter, Tesla et SpaceX, veut également créer la sienne. Le milliardaire trouverait ChatGPT trop »Réveillé”.
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Microsoft propose par exemple Bing chat, et compte insérer son chatbot dans sa Suite Office. Mais celui-ci affichait jusqu’à présent un comportement parfois anormal. La société a ainsi décidé de résoudre ce problème. Désormais, il est en effet possible de modifier le comportement de Bing chat, en raison de plusieurs attitudes spécifiques comme créativité, équilibre et précision. En ce qui concerne Edge, le navigateur internet de l’entreprise, Microsoft prévoit d’ajouter des améliorations de l’IA qui permet de résumer rapidement une page Web.
Chat-GPT : même la Chine s’y met
Meta – la société propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp – se lance également dans la course. L‘entreprise de Mark Zuckerberg a en effet développé Galactica, un modèle de langage conçu pour fournir une assistance aux scientifiques et aux chercheurs. Celle-ci permet d’effectuer des résumés d’articles universitaires et propose même des solutions à des problèmes mathématiques complexes.
La société a par ailleurs créé BlenderBot 3, qui est censé agir comme une sorte d’assistant numérique. Meta a mis ce robot à la disposition du public en août dernier. Cependant, il semblerait que celui-ci n’ait pas conquis les utilisateurs.
Alibaba, le géant du commerce électronique basé en Chine, a également adopté la tendance des chatbots IA. L’entreprise travaillait sur le sujet depuis 2017, mais n’a donné aucune indication sur le moment où elle pourrait annoncer l’outil sur lequel elle travaille, ou ce dont il pourrait être capable. Début février, un porte-parole de l’entreprise a déclaré à CNBC que l’entreprise testait un rival de Chat-GPT en interne.
Source : theverge
