De nouvelles recherches basées sur le fait que notre système solaire pourrait héberger une planète provenant d’un système stellaire étranger. Celle-ci pourrait se cacher dans le mystérieux nuage d’Oort.
Les découvertes d’exoplanètes se multiplient. L’une d’entre elles, semblable à la Terre, a d’ailleurs été détectée. Le télescope spatial James Webb de la NASA a pu détecter le dioxyde de carbone dans l’atmosphère d’une planète lointaine. Des scientifiques ont également découvert une « Jupiter géante » si chaude qu’il y pleut des diamants. Mais il ne s’agirait pas ici d’une exoplanète à proprement parler, celle-ci se trouvant dans notre système solaire.
Crédit photo : Unsplsh
Une équipe internationale de chercheurs a récemment simulé la mécanique céleste instable du système solaire. Selon eux, il serait possible qu’un ou plusieurs corps de la taille d’une planète se soient immobilisés dans le nuage d’Oort. Celui-ci est constitué d’un vaste ensemble d’objets glacés s’étendant entre quelques centaines de milliards et plusieurs milliers de milliards de kilomètres du Soleil.
La planète X enfin découverte ?
Selon les calculs effectués par les chercheurs, il est possible qu’une planète errante, semblable à Neptune et provenant d’un autre système solaire, ait été heureuse par la gravité du Soleil et se soit immobilisée quelque part dans le nuage d’Oort. Les probabilités sont d’environ 7 %, selon cette étude.
En 1906, l’astronome et homme d’affaires Percival Lowell s’est lancé à la recherche de la « planète X », une hypothétique planète géante orbitant autour du Soleil. Ce dernier était convaincu de l’existence de la planète X en raison des irrégularités qu’il avait révélées dans les orbites de Neptune et d’Uranus.
Cette hypothèse a finalement conduit à la découverte de Pluton en 1930, bien que les scientifiques aient déterminé par la suite que la planète naine était trop petite pour avoir un impact gravitationnel sur l’orbite de Neptune. Aujourd’hui, l’hypothèse de la planète X est largement considérée comme discréditée.
Pourtant, selon cette nouvelle étude, elles pourraient bien exister, mais beaucoup plus loin que ce que Lowell aurait pu prédire. En effet, la limite externe du nuage d’Oort, qui formerait la frontière gravitationnelle du système solaire, se situerait à plus d’un millier de fois la distance séparant le Soleil de Neptuneentre une et deux années-lumière du Soleil et plus du quart de la distance à Proxima du Centaure.
Source : space.com