Dans le cadre de l’ambitieux programme lunaire Artemis, la NASA souhaite utiliser l’intelligence artificielle pour assister les astronautes. Le déploiement d’une première version est prévu pour la station spatiale Lunar Gateway.
Bien que l’ancien PDG de Google pense que l’IA pourrait « tuer ou bénir », l’agence spatiale américaine compte bien s’en servir dans le cadre du programme Artemis. La NASA a choisi Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos, pour ssortir le vaisseau Starship de SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk. Et tandis que la NASA prévoit une nouvelle jeep lunaire, elle souhaite également disposer d’un nouvel assistant de type ChatGPT.
Crédit photo : Unsplash
Les ingénieurs de la NASA affirment aujourd’hui qu’ils développer leur propre interface de type ChatGPTqui pourrait permettre aux astronautes de communiquer avec leur vaisseau spatial et aux contrôleurs de mission de dialoguer avec des robots délivrant d’une intelligence artificielle qui explore des planètes et des lunes lointaines.
NASA : la réalité rejointe une nouvelle fois la fiction
Une première version de cette technologie devrait être déployée sur la Lunar Gateway, une station spatiale lunaire orbitale prévu dans le cadre du programme Artemis, selon l’ingénieur responsable de son développement. Celui-ci déclare : « L’idée est d’atteindre un point où nous pourrons avoir des interactions conversationnelles avec les véhicules spatiaux et où ils pourraient nous informer sur les alertes et les découvertes intéressantes qu’ils rencontrent dans le système solaire et au-delà“.
Le système utiliserait une interface en langage naturel qui pourrait aux astronautes de demandeur de conseils sur des expériences ou d’effectuer des manœuvres sans avoir à se référer à des manuels complexes. Cela inclut les opérations autonomes des charges utiles scientifiques, la gestion des transmissions de données, les opérations autonomes et la surveillance de l’état de santé de la passerelleentre autres.
Par exemple, la NASA a présenté un scénario dans lequel le système corrigeait automatiquement les problèmes de transmission de données, les inefficacités et d’autres types de pannes numériques. « Nous ne pouvons pas envoyer un ingénieur dans l’espace à chaque fois qu’un véhicule spatial tombe en panne ou que son logiciel se dérègle d’une manière ou d’une autre », at-elle déclaré.
Source : engadget