Voilà une initiative significative prise par l’UE. En effet, l’Union européenne s’apprête à réglementer l’IA et à interdire les systèmes de reconnaissance faciale.
Avec la rapide évolution de l’intelligence artificielle, de nombreux gouvernements commencent à prendre des mesures. OpenAI, DeepMind et Anthropic collaborent d’ailleurs déjà avec le gouvernement britannique. De son côté, Microsoft souhaite que le gouvernement ouvre un département spécialisé dans la réglementation de l’intelligence artificielle. En France, la CNIL a lancé un service dédié à l’IA. Mais c’est cette fois au tour de l’Union européenne de prendre des mesures.
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L’UE vient ainsi d’adopter un projet de loi connu sous le nom de « AI Act ». Celui-ci n’est que la première partie d’un processus plus long, et la version définitive de la loi ne sera probablement pas disponible avant la fin de l’année. Si la version finale de cette loi est appliquée, l’Union européenne interdira l’utilisation de systèmes biométriques en temps réel et à distancetels que les scanners de reconnaissance faciale.
L’Union européenne veut interdire la reconnaissance faciale
Par ailleurs, les technologies fournies comme « à haut risque » devront être enregistrées dans une base de données de l’UE. Il s’agit notamment des systèmes d’IA pour l’identification biométrique et de ceux destinés à être utilisés par les forces de l’ordre. Pourtant, cette initiative est antérieure à l’explosion de l’IA, avec ChatGPT en tête. En effet, la Commission européenne a proposé la loi sur l’IA pour la première fois en avril 2021.
Les entreprises concernées, dont OpenAI, DeepMind et Anthropic font partie, seront également tenues de s’assurer que leurs grands modèles de langage ne peuvent pas générer de contenu illégal. Elles devront également publier des CV des données protégées par le droit d’auteur utilisé pour leurs anciens modèles.
Les représentants du Parlement européen, de la Commission européenne et du Conseil de l’Union européenne doivent encore affiner le texte. En effet, ceux-ci pourraient modifier certains aspects et ajouter certaines exemptions, comme l’autorisation d’utiliser la reconnaissance faciale à des fins de sécurité nationale. Concernant l’IA, l’UE pourrait, comme l’Italie, favoriser une plus grande transparence concernant l’utilisation des données des utilisateurs.
Source : engadget