Un millier d’astronautes Lego ont voyagé près de la limite de l’espace à bord de ballons stratosphériques. Que les âmes sensibles se rassurent : ceux-ci sont des revenus sains et saufs sur Terre sur une plateforme d’atterrissage spécialement conçue.
Plus de 50 ans après le premier modèle, Lego continue à diversifier ses produits. On retrouve d’ailleurs un coffret sur le thème du Seigneur des Anneaux et même des figurines de K-POP. Mais c’est cette fois au tour du modèle astronaute, plutôt ancien, de faire parler de lui. En effet, des scientifiques ont installé 1000 figurines sur un ballon stratosphériquequi ont pu voyager aux frontières de l’espace.
Crédit photo : LEGO/Kreativ Gang)
Les mini-figurines Lego d’astronautes ont décollé à bord de trois ballons stratosphériques distincts, à raison d’environ 330 par vol. Les « Legonautes » ont décollé d’un petit aéroport slovaque le samedi 20 mai, assis dans un véhicule sans toit, imprimé en 3D et ressemblant à une navette spatiale, fabriqué à partir d’un matériau composite en carbone.
Lego : retour en douceur
Les ballons ont emmené les mini-astronautes à uà une altitude de 34 kilomètres avant d’éclater. Heureusement, un système d’atterrissage a permis de ramener les petits personnages sains et saufs sur le plancher des vaches, grâce à un parachute spécialement dédié à cette manœuvre.
D’ailleurs, ce retour sur Terre sans encombre a été la priorité des techniciens pendant le développement de la mission. Dominik Matusinsky, responsable de la société en charge de l’expérience, précise ainsi : «Faire en sorte que les figurines restent sur la navette spatiale après l’éclatement du ballon a été un défi majeur […] Nous voulions qu’elles soient expose directement à l’espace, sans être transposé à l’intérieur de quoi que ce soit. Mais pendant la phase de chute libre [avant l’ouverture du parachute]elles ont été soumises à des vitesses allant jusqu’à 300 km/hce qui a constitué un véritable défi.«
Pour que les ballons permettent de décoller confortablement, l’ensemble de la plateforme, y compris ses passagers, ne devait pas peser plus de 2,7 kilogrammes. Le responsable précise : « Le défi consistait à construire une navette spatiale aussi légère que possible. Nous l’avons fabriqué en fibre de carbone, en acier inoxydable imprimé en 3D et en plastique.”
Source : space.com