La NASA vient de publier la toute première carte de la répartition de l’eau sur la Lune. Celle-ci pourrait être très utile pour les futurs explorateurs qui se rendront sur notre satellite dans le cadre du programme Artemis.
Dans le cadre du programme Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune en 2026, les scientifiques enchaînent les innovations. Tandis que Rolls-Royce travaille à la conception d’un réacteur nucléaire lunaire, Axiom Space vient de présenter sa toute nouvelle combinaison spatiale. Celle-ci est d’ailleurs dédiée à l’exploration lunaire. Mais une ressource sera bien entendue essentielle aux astronautes sur place : l’eau…
Crédit photo : Studio de visualisation scientifique du Goddard Space Flight Center de la NASA/Ernie Wright
Des astronomes ont ainsi établi la première carte montrant la façon dont les réserves d’eau sur la Lune varient en fonction de la géographie lieu. La carte, qui couvre un quart de la face de la lune dirigée vers la Terre, a été créée à partir des données recueillies par le télescope SOFIA (Stratospheric Observatory For Infrared Astronomy) de la NASA. Selon Paul Lucey, astronome, l’appareil serait ainsi « particulièrement sensible à la molécule d’eau“.
Mission Artemis : l’eau, élément indispensable a une présence durable sur la Lune
Jusqu’à présent, les missions précédentes ayant le même objectif ont rencontré un problème de taille. En effet, l’empreinte chimique de l’eau est très proche de celle de son parent appelée hydroxyle, qui possède un atome d’hydrogène en moins. Il est donc extrêmement difficile de faire la différence entre les deux éléments. Casey Honniball, chercheur à l’université du Maryland et co-auteur de l’étude, déclare ainsi : «SOFIA a fourni la seule occasion d’observer la lune à une longueur d’onde de 6 microns […] Heureusement, l’eau a une empreinte unique à 6 microns qui ne peut être confondue avec l’hydroxyle.”
Cette fois-ci, au lieu d’essayer de déterminer la quantité d’eau présente, l’équipe a étudié les variations de sa présence sur la surface lunaire. Sur une grande partie de l’hémisphère sud, les données ont montré une présence d’eau, bien évidement à l’état de glace. Ces recherches sont cruciales afin d’établir une présence durable pour la Lune. Afin de limiter les coûts de transport, il est en effet essentiel d’extraire le précieux liquide directement sur place. De plus, une étude récente à montré qu’il était possible de faire pousser certaines plantes sur notre satellite.
Source : space.com