L’observation des exoplanètes ne cesse de provoquer des découvertes étonnantes. Des scientifiques découvrent en effet de détecter une exoplanète dont la taille est semblable à celle de notre bonne vieille Terre…
Les dizaines de milliers d’exoplanètes détectées (plus de 5 000 à ce jour) s’affichent régulièrement des caractéristiques hors normes. Certaines sont si chaudes qu’il y pleut des diamants. Mais d’autres semblent bien plus propices à la vie. L’atmosphère de certaines contient même du dioxyde de carbone.
Exoplanète similaire – Crédit : NASA/JPL-Caltech
Mais c’est cette fois une découverte de taille. En effet, une équipe internationale de chercheurs d’exoplanètes en transit vient de dévoiler sa dernière découverte : un corps de la taille de la Terre, situé à seulement 72 années-lumière de notre système solaire. Le monde nouvellement découvert, nommé K2-415b, est en orbite autour de l’étoile naine rouge voisine K2-415. Les chercheurs ont identifié l’exoplanète en analysant les données du défunt télescope spatial Kepler de la NASA.
Une voisine voisine
Bien que K2-415b soit plutôt éloignée de nous, elle est, à l’échelle cosmique, l’une de nos voisines voisines. Et celle-ci intrigue fortement les scientifiques. Teruyuki Hirano, scientifique japonais participant aux recherches, déclare ainsi : «Le système K2-415 est unique en ce sens que K2-415 est l’une des étoiles les plus froides, ou de masse la plus faible, connue pour abriter une exoplanète “.
Et les similitudes entre ce système et le nôtre en font une cible de choix pour les analyses à terme approfondies. Le scientifique ajoute ainsi : « L’une des raisons d’étudier les planètes autour de ces étoiles de faible masse est de comprendre et de clarifier si ces planètes se forment et évoluent comme les planètes autour des étoiles de type solaire“.
L’exoplanète est extrêmement proche de K2-415, si proche qu’il ne lui faut qu’environ quatre jours terrestres pour effectuer une orbite, ce qui n’en fait pas la candidate idéale pour la recherche de la Vie. Et pourtant, ce système pourrait en cacher bien d’autres. Teruyuki Hirano précise ainsi : «Mais il est possible qu’une autre planète se cache dans le système et se trouve à l’intérieur de la zone habitable“.
Source : space.com