Disney est accusé d’avoir dérobé une technologie d’effets spéciaux appartenant à une société de la Silicon Valley. Laquelle estime qu’une partie des bénéfices, engrangés par les films ayant utilisé sa technique, lui revient. La firme de Mickey risque gros dans cette affaire.
Disney est la cible d’une action en justice intentée par une société spécialisée dans les effets spéciaux : Rearden. Cette dernière accuse la firme de lui avoir dérobé un logiciel permettant d’utiliser la technologie MOVA. Laquelle permet de capturer les expressions faciales d’un acteur et de les transposer en images numériques. Une technique qui a notamment été utilisée dans Les Gardiens de la Galaxie, La Belle et la Bête ou encore Deadpool.
Rearden réclame ainsi sa part du gâteau. Disney ayant utilisé sa technique, elle estime qu’elle doit toucher une partie des bénéfices amassés au box-office. En réaction, Disney a déposé une requête en jugement sommaire pour tenter de préserver ses revenus. Comme ax de défense, la firme de Mickey a indiqué qu’il était impossible de manifester réellement que la technologie MOVA avait eu un impact notable sur les ventes de lieux de cinéma. Un argument qui n’a toutefois pas fait mouche auprès du juge Jon Tigar qui a bien autorisé l’action en justice intentée par Rearden.
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Disney va-t-il perdre de grosses sommes d’argent au profit de Rearden ?
La société de la Silicon Valley va notamment rappeler que sa technologie MOVA apparaît dans la bande-annonce des films. Ce qui a permis d’attirer le chaland. Qui plus est, les acteurs et les réalisateurs auraient tressé les louanges de la technologie de pointe lors de la promotion. Enfin, le juge reconnaît l’argument de Rearden selon lequel le logiciel aurait permisoffice d’activer les résultats au box-en créant des personnages plus empathiques.
« Cette preuve non spéculative soutient la théorie de Rearden d’un lien de causalité entre l’infraction et les bénéfices de La Belle et la Bête, des Gardiens de la Galaxie et de Deadpool », le juge. Et de préciser : « Pour montrer un lien de causalité avec les bénéfices indirects, il doit y avoir des preuves que le produit contrefait est un facteur causal, mais il n’a pas besoin d’être le seul facteur causal ». L’affaire n’a pas été classée et Disney pourrait bel et bien perdre gros prochainement.
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