Sonos accuse Google d’avoir violé plusieurs de ses brevets pour développer les enceintes connectées Home. Et l’audience préliminaire donne raison à l’entreprise basée à Santa Barbara. La justice pourrait ainsi prochainement tout bonnement interdire la commercialisation des enceintes Google Home ainsi que les appareils permettant de s’y connecter.
C’est un procès qui fait trembler le géant du web. Sonos, un fabricant d’enceintes connectées, accuse Google d’avoir violé cinq de ses brevets. Lesquels lui auraient permis de concevoir ses célèbres enceintes Google Home. L’International Trade Commission vient en tout cas de donner raison à la firme de Santa Barbara lors d’une audience préliminaire. La décision définitive sera rendue en décembre prochain. Google risque notamment de devoir retirer ses enceintes Google Home et Google Nest Audio de la vente ainsi que les appareils s’y rapportant (Chromecast et Pixels).
Historiquement, Sonos avait été un précurseur sur le marché des enceintes connectées grand public. Le constructeur avait tout de même dû avec Google pour que ses appareils prenaient en charge Google Play Music. En 2013, Google avait donc pu avoir un bon aperçu de la technologie innovante de Sonos. Trois ans plus tard, le géant de Mountain View avait sorti ses enceintes Google Home. Et selon Sonos, il aurait repris à son compte plusieurs brevets, violant ainsi leur accord de collaboration.
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Google clame l’innocence de son fils
Comme précisé plus haut, la décision préjudicielle donne raison à Sonos. « Nous sommes heureux que l’ITC ait confirmé la contrefaçon flagrante par Google des inventions brevetées de Sonos », s’est félicité Eddie Lazarus, directeur juridique de Sonos. Et de réaffirmer la détermination de l’entreprise à lutter contre les appropriations illégales des géants de la technologie. Dans cette optique, Sonos prévoit également de s’attaquer à Amazon qui aurait également violé ses brevets pour fabriquer la gamme Echo.
Google a réaffirmé quant à lui son innocence à l’issue de l’audience préliminaire. « Nous sommes en désaccord avec cette décision préjudicielle et nous continuons à faire valoir nos arguments dans le prochain processus de révision », a réagi l’entreprise.
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