Considérant que la sortie hybride de Black Widow lui avait fait perdre beaucoup d’argent, Scarlett Johansson a porté plainte contre Disney. La firme de Mickey tente à présent de régler le litige en privé. Mais l’actrice et ses représentants ne l’entendent pas de cette oreille.
Black Widow, film 2021. Image Marvel Studios
L’essor du SVOD combiné à la crise sanitaire ont poussé les studios à opter pour des sorties simultanées dans les salles et sur les plateformes. Mais cela pose problème aux acteurs dont une partie des revenus est calculée sur les résultats des films au box-office. C’est pour cette raison que Scarlett Johansson a porté plainte contre Disney. L’actrice à l’affiche de Black Widow estime que la firme aux grandes oreilles lui doit 50 millions de dollars. Soit la somme qu’elle aurait dû gagner si le film était seulement sorti dans les salles obscures pendant 90 à 120 jours.
Disney estime quant à lui avoir respecté en tout point le contrat de la comédienne. Autant dire que la hache de guerre est loin d’être enterrée entre les deux parties. Et alors que Johansson veut régler la choisi sur la place publique, Disney milite pour un arbitrage privé afin d’éviter un procès qui lui ferait une mauvaise publicité.
La firme de Mickey a notamment déposé une requête en ce sens devant la Cour supérieure de Los Angeles. Periwink Entertainment, qui a négocié l’accord, aurait d’ailleurs convenu que toute réclamation liée au rôle de l’actrice dans Black Widow serait traitée dans le cadre d’un arbitrage confidentiel.
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Black Widow : Disney persiste et signe !
D’après Disney, le contrat négocié avec l’actrice n’indiquait pas que Black Widow devait sortir exclusivement au cinéma. Et de souligner qu’il devait simplement projeter le film dans 1500 salles. Un quota largement atteint puisque le dernier Marvel a été à l’affiche de près de 40 000 cinémas dans le monde, rappelle Disney. Et d’assurer que la totalité des recettes réalisées sur Disney+ serait utilisée pour calculer une compensation supplémentaire bien que le contrat ne l’y oblige pas.
« Après avoir commencé essai répondu à ce litige par une attaque misogyne contre Scarlett Johansson, Disneye maintenant, comme on pouvait s’y attendre, de cacher son inconduite dans un arbitrage confidentiel », fustige de son côté John Berlinski, l’avocat de Kasowitz Benson Torres qui représente Johansson.
Et d’ajouter : « Pourquoi Disney at-il si peur de plaider cette affaire en public ? Car il sait que les promesses de Marvel de donner à Black Widow une sortie en salles traditionnelles ‘comme ses autres films’ étaient liées avec la garantie que Disney ne capitaliserait pas sur les ventes aux box-office afin de booster les abonnements Disney+. C’est cependant exactement ce qui s’est passé et nous avons hâte de dévoiler les preuves accablantes qui le déclare. »
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