La Commission européenne annonce ses adresses pour les réseaux de communication à fibre optique de prochaine génération. L’Italie est déjà largement équipée, mais cela semble insuffisant.
« Moins de fouilles. Suite connexion haut débit« . Telle est la devise suggestive de la Commission européenne pour présenter ses lignes directrices au sujet des réseaux de communication de nouvelle génération (http://europa.eu/rapid/press-release_IP-13-281_it.htm.).
Comme à l’accoutumée, un certain nombre de piliers sur lesquels repose l’implant sont identifiés, qui dans ce cas sont au nombre de quatre :
– l’accès aux infrastructures physiques ;
– coordination des travaux de génie civil ;
– les autorisations de travaux ;
– préparation des constructions neuves et rénovations.
Tous les sujets sont très débattus aussi dans le beau pays, au point que nous sommes cités parmi les meilleur entrainement pays européens dont la Commission s’est inspirée (en fait avec 10 autres pays…).
Cela semble incroyable, mais quand nous devons produire systèmes de réglementation et de réglementation nous sommes les premiers de la classe et sur chacune des questions ci-dessus, nous avons un droit d’aînesse. Pensez à l’historien »règlement des fouilles« De Milan (à l’aube de la Nouvelle Economie), ainsi que la décision de l’Antitrust pour l’accès au Réseau Socrate (de Telecom Italia). Sans oublier le règlement de la Région Frioul-Vénétie Julienne pour la préparation du ultra haut débit (également pour les rénovations), aux résolutions AGCOM concernant l’accès aux infrastructures physiques, ainsi que les décisions gouvernementales pour la simplification des travaux pour la construction des ouvrages de génie civil.
Neelie nous rappelle que les 4 mesures peuvent économiser 40 à 60 milliards d’euros, ce qui, si elles sont signalées à l’Italie, signifie 4 à 6 milliards d’euros. À ce stade, les jeux seraient faits et nous pouvons activer les chantiers de construction.
Où est l’erreur ?
Un premier point est lié au fait qu’il ne suffit pas de rendre la construction d’ouvrages de génie civil plus simple et moins onéreuse (pourtant important et coûteux, étant donné qu’ils représentent 70 à 80 % des coûts totaux). Le vrai nœud est de trouver un modèle de rémunération ce qui rend durable le début d’une nouvelle phase d’investissements infrastructurels, qui doivent générer des services que quelqu’un est réellement intéressé à acheter avec un « prix premium » par rapport aux dépenses courantes.
Un deuxième aspect est en revanche plus spécifique à l’Italie. Après l’élaboration des règles et règlements, il faut s’assurer que lesinterprétation est homogène, que les variations territoriales sont cohérentes, que lesla mise en oeuvre est garanti, jusqu’à imposer des sanctions en cas de non-transposition.
Ça peut être fait. Je le veux juste.