Indemnisation de l’employé : la preuve a été obtenue devant le tribunal que la tumeur avait été contractée en raison d’une utilisation excessive du téléphone pour des raisons professionnelles.
Choquant: des preuves ont été obtenues devant les tribunaux que les téléphones portables et les téléphones sans fil sont cancérigènes. Les juges de la Cour suprême [1] ils ont en effet – confirmant une condamnation au second degré – accordé une indemnité pour maladie professionnelle au dirigeant d’une entreprise multinationale qui utilisait le téléphone portable et le téléphone sans fil environ cinq heures par jour à des fins professionnelles et qui, à la suite de cela, a reçu un diagnostic de tumeur du nerf trijumeau gauche en 2002.
Dans l’arrêt, un poids décisif a été attribué à certaines études indépendant ce qui démontrerait le danger des ondes électromagnétiques des téléphones portables. Contrairement à ce que les recherches financées par les industries de la téléphonie cellulaire voudraient démontrer, ces études montrent plutôt un plus grand risque de tumeurs dans les téléphones mobiles fortement utilisés.
Selon la Cour, il a ainsi atteint le certitude raisonnable (c’est-à-dire un degré de probabilité pertinent) sur la cause de l’événement tumoral à l’origine de la maladie : donc pas simple possibilité.
L’Inail, qui contestait le droit à une pension de maladie professionnelle avec 80 % d’invalidité, a perdu le procès.
Cependant, les profils compensatoires ne rassureront pas nos lecteurs d’aujourd’hui…