Que signifient les barres, chiffres et espaces que l’on retrouve sur tout produit mis sur le marché ou sur les tickets de transports en commun ?
Désormais, on ne le remarque même plus : il est tellement entré dans notre quotidien que le code à barre on ne le remarque pratiquement plus. On le trouve partout : dans les post-it avec le prix des fruits à attacher au sachet, dans les recettes de médecins, sur les étiquettes des vêtements. Il y a ceux qui se l’ont même tatoué sur la peau, qui sait avec quels paramètres (mieux vaut ne pas donner d’idées à la science, avant qu’ils ne nous l’imposent au lieu d’une carte d’identité et d’un code fiscal). Mais si vous sortez dans la rue et demandez aux passants que quel est le code barre, pensez-vous que beaucoup seraient en mesure de vous donner une définition ?
Ce qui, jusqu’à hier, était considéré comme une véritable innovation, a en réalité presque 50 ans. Le système de codes-barres de certaines informations a été créé en 1973 par un ingénieur américain de Manhattan, George J. Laurer, un employé d’IBM, et son collègue Norman Woodland. Tous deux ont conçu et développé l’idée de pouvoir enfermer des informations concernant les articles en vente et leur prix dans une série de barres et de chiffres. Un seul code correspond à un seul produit.
Le problème n’est pas tant de savoir quel est le code barre, dont on peut plus ou moins se faire une idée approximative (même si avoir une définition exacte n’est pas mal). Le vrai problème est de savoir le lire. Que signifient tous ces doigts et ces chiffres ? Et pourquoi certaines lignes sont-elles plus fines que d’autres ? Avec quels critères cette séquence est-elle composée ? Voyons cela ensemble.
Code-barres : qu’est-ce que c’est ?
Commençons donc par la définition de la code à barre ou alors code à barre comme on l’appelle aussi. Il s’agit d’un système d’identification constitué d’un ensemble d’éléments graphiques à fort contraste qui sont lus à travers un capteur à balayage et décodés afin d’interpréter les informations contenues. Le code peut être lu soit par un outil spécifique, soit par une application de téléphonie mobile.
En termes simples, dans cet ensemble de barres et de chiffres, il y a des données sur un produit qu’il serait impossible d’écrire en toutes lettres sur une étiquette de petite taille : le type d’article, le prix, l’origine, la marque, la destination, le modèle, etc.
Code-barres : comment est-il fabriqué ?
Nous parlions des barres et des chiffres, mais en réalité le code à barre il contient un autre élément qui peut facilement s’échapper : les espaces qui séparent les traits verticaux. Ils comptent autant que les deux autres. Là séquence, par conséquent, il est principalement composé de bars et espaces.
A la base de ce système se trouve ce que l’on appelle « module», qui est la largeur de l’élément le plus étroit (qui peut être une barre ou un espace). Les autres épaisseurs des barres et des espaces sont un multiple du module de base. Chaque série de barres est entrecoupée d’une zone calme, c’est-à-dire une zone claire, pour vous permettre de comprendre si le code a été lu dans son intégralité. Chaque information est précédée d’une donnée de démarrage suivie d’une donnée d’arrêt.
Code-barres : quels types ?
Il existe deux classifications des codes à barres. L’un est celui qui les distingue entre discret et continu.
LES codes à barres discrets sont ceux qui rapportent des informations uniquement dans des barres noires. Les continus, par contre, contiennent des données à la fois dans les traits verticaux et dans les espaces.
L’autre façon de classer ces codes est de les différencier entre linéaire ou unidimensionnel et bidimensionnel.
Codes linéaires ou unidimensionnels
Ce sont ceux avec des traits et des espaces verticaux, c’est-à-dire ceux que l’on retrouve le plus souvent sur les emballages ou les étiquettes des produits. Il en existe différents types, à savoir :
- Code Upc: ils peuvent encoder 12 ou 6 cercueils. Il est principalement utilisé dans des pays tels que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ;
- Code EAN ou GS1: ils sont principalement utilisés en grande distribution, notamment en Europe. Ils peuvent être de 8 ou 13 chiffres. Le plus petit est utilisé en particulier sur des produits plus petits, comme un paquet de bonbons ;
- code 39: il est utilisé notamment dans le secteur automobile. Créé pour encoder 39 caractères, il est aujourd’hui capable d’en coder 43 ;
- code 128: il est utilisé dans le transport et la logistique et compte parmi les plus polyvalents ;
- code ITF: c’est ce que l’on trouve dans les emballages. Encodage jusqu’à 14 chiffres numériques ;
- code 93: utilisé sur les produits en inventaire au détail ou pour saisir des données spécifiques sur les expéditions ;
- codabar: c’est le code utilisé dans le domaine médical et de la santé, par exemple sur les prescriptions de médicaments ou sur les demandes de visites et d’examens. Il est facilement imprimable et encode jusqu’à 20 caractères ;
- Code Msi Plessey: c’est le préféré dans la gestion interne du commerce de détail.
Les codes à deux dimensions
Dans ce cas, nous parlons d’un code-barres bidimensionnel qui peut contenir beaucoup plus d’informations que les précédents. Certains exemples sont:
- QR Code: certainement le code-barres bidimensionnel le plus connu. Ils s’adaptent aux petites surfaces et peuvent être lus très rapidement. Ils sont utilisés par exemple dans les journaux et magazines, dans les menus des restaurants ou dans les expositions : en encadrant ce code avec la caméra d’un smartphone, un contenu multimédia est ouvert sur le téléphone mobile ;
- Code Datamatrix: complètement similaire au QR;
- code PDF417: ils sont utilisés pour contenir une grande quantité d’informations (jusqu’à 1,4 ko de données) telles que du texte ou des photographies ;
- Code aztèque: il est principalement utilisé dans les secteurs du tourisme et des transports.