Pour effectuer cette entreprise ambitieuse, la NASA a de se tourner vers le privé choisi. Ainsi, Axiom Space et Collins Aerospace sont chargés de créer la prochaine génération de combinaisons spatiales américaines.
Après avoir rencontré des difficultés dans le domaine pendant plusieurs années, la NASA confie enfin cette tache au secteur privé. La première, Axiom Space, un déjà de grandes ambitions. L’entreprise voudrait même développer une économie extraterrestre. La NASA a annoncé que la valeur totale des contrats s’élève à 3,5 milliards de dollars, soit près de 3,3 milliards d’euros, sans préciser la valeur individuelle des contrats de chaque entreprise.
Vue d’artiste – Crédit : NASA
Les combinaisons sont conçu pour s’adapter à un large éventail de morphologies. L’objectif principal, outre une meilleure ergonomie, est de permettre aux combinaisons spatiales d’être portées confortablement par des hommes ou des femmes. Dan Burbank, ancien astronaute et chercheur chez Collins Aerospace, déclare ainsi : «L’objectif devrait être de lui offrir une combinaison de taille appropriée et taillée sur mesure – qui ne ressemble pas à un vaisseau spatial, mais à un ensemble de vêtements de sport extrême.”
NASA : en route vers la Lune
Ces nouvelles technologies serviront dans un premier temps le programme Artemis, dont le premier alunissage devrait avoir lieu en 2026. La NASA souhaite ainsi que les astronautes d’Artemis utilisent une nouvelle gamme de combinaisons beaucoup plus polyvalentes que les précédentes pour explorer la Lune.
Mais l’agence veut également remplacer les combinaisons vieillissantes à bord de la Station spatiale internationale. En effet, celles-ci n’ont pas été améliorées depuis des décennies, ne sont pas initialement destiné à être utilisé pour les sorties extra-véhiculaires. Mais la transition vers une nouvelle combinaison spatiale s’avère difficile pour la NASA.
En effet, l’agence spatiale américaine a commencé ses recherches en 2007 et a dépensé un total de 420 millions de dollars pour le développement d’un nouveau modèle. Ces efforts ont finalement abouti à une nouvelle combinaison appelée xEMU, dont un prototype a été dévoilé en 2019. Mais, en août, un audit a révélé que le développement a été considérable en raison d’un manque d’argent, de problèmes techniques et de questions liés à la pandémie de COVID-19. De plus, le rapport affirmait que le xEMU ne serait pas prêt à la date limite de 2024 fixée par l’administration Trump.
Source : theverge