La suite tant attendue de la célèbre franchise d’Activision Blizzard est, pour la première fois, basse sur un système free-to-play. Et il semblerait que l’éditeur ait poussé le concept un peu trop loin…
Depuis l’annonce du jeu, Activision a entendu certaines plaintes de la part des joueurs. En effet, après avoir déclaré que le jeu serait exclusivement disponible sur mobile, le développeur a fait machine arrière. Le jeu est donc jouable sur PC, et ce depuis son lancement. Mais, c’est désormais le système de monétisation qui semble poser problème. Si un free-to-play implique toujours des microtransactions, rares sont les jeux qui entraînent autant de dépenses pour « monter » son personnage au maximum.
Diablo Immortal – Crédit : Activision Blizzard
En effet, Bellular News a calculé le cout total d’une amélioration complète, et le résultat est impressionnant. Le site estime ainsi qu’un joueur devrait dépenser environ 110 000 $, soit presque 103.000 €, en microtransactions. Pire : il n’est apparemment pas possible de le faire sans dépenser d’argent réel.
Diablo Immortal : les microtransactions indispensables pour faire progresser son personnage
Les joueurs de Diablo Immortal disposent ainsi de trois piliers de progression : le niveau d’XP, le niveau d’équipement et les gemmes légendaires. Les deux premiers sont assez classiques pour un Diablo, Activision ayant voulu accepter l’univers de la franchise. En revanche, obtenir des gemmes légendaires peut être un processus requis et compliqué, car les chances d’en obtenir sont aléatoires en plus d’être extrêmement rare…
Il semblerait même que les joueurs non payants ne peuvent tout simplement pas en obtenir, et ce même en appliquant des boosts. Les gemmes légendaires ne peuvent pas non plus être achetées directement. Les joueurs doivent donc acheter des lootboxes pour tenter d’obtenir les précieuses pierres.
Ces mécaniques de jeu ont d’ailleurs empêché la sortie du jeu dans certains pays européens. En effet, il n’est pas possible de jouer à DIablo 4 depuis la Belgique ou les Pays-Bas. Ces deux pays ont des lois très strictes en matière de micro-transactions, et tout particulièrement vis-à-vis des lootboxes.
Source : theverge